Deuxième épisode : De Paris à Venise

2004. Paris, gare de l’Est, au petit matin. Les passagers venus de Londres dorment encore lorsque l’Orient Express entre en gare. Ils ignorent combien cette brève étape va contribuer au plaisir de tout leur voyage. Chef de cuisine à bord du train, Christian Bodiguel s’approvisionne à Paris, Venise, Budapest, Istamboul. Ici, il choisit en particulier les homards, langoustes et autres turbots qui émailleront son extraordinaire carte, le voyage durant.

Après un bref passage en Suisse, cap sur les Alpes autrichiennes et arrivée, le lendemain matin, à Venise. Le directeur du VSOE (Venise Simplon Orient Express) est un Suisse, Claude Ginella. Cette renaissance de l’Orient Express, il en a été l’un des premiers acteurs, en compagnie du Dr Natale Rusconi, directeur du somptueux hôtel Cipriani, sur l’île de la Giudecca, où descendent les vedettes et les plus fortunés des passagers du train.

Premier épisode: un peu d’histoire

Le train fut la plus grande aventure du XIXème siècle et les pionniers de cette glorieuse époque appartiennent désormais à la légende. « Roi des trains, train des rois », célèbre dans le monde entier grâce au roman d’Agatha Christie, l’Orient Express fut sans conteste le plus grand, le plus luxueux, le plus fameux.

Le 5 juin 1883, il reliait pour la première fois Paris à Constantinople, la future Istamboul, via Bucarest et Varna où, faute de voie ferrée, les passagers embarquaient sur un paquebot jusqu’à leur destination finale.

Pendant près d’un siècle, malgré les embûches et les conflits, l’Orient Express tissa un réseau historique à travers la vieille Europe, jusqu’aux portes de l’Orient. Pourtant, face aux nouveaux moyens de transport, ce train vénérable vécut dans les années soixante une longue agonie. En mai 1977, l’Orient Express quittait Paris pour son dernier voyage.

Le dernier, vraiment ? C’était compter sans James Sherwood, un riche homme d’affaires, qui se mit à racheter et à restaures un à un les wagons laissés à l’abandon. Et c’est ainsi que, le 25 mai 1982, l’Orient Express reprit du service sur les itinéraires d’antan, pour une nouvelle clientèle désireuse de découvrir, à bord d’un train mythique et complètement restauré, les charmes de l’Europe en devenir, celle-là même qu’il avait contribué à créer, un siècle plus tôt.

Vous avez été très nombreux à suivre, cette semaine, les pérégrinations de Jean-Jacques et de l’ânesse Anaïs sur le Chemin de Compostelle. Faute de pouvoir, ce printemps, entreprendre « pour de vrai » cette belle expédition, vous aurez au moins pu la partager avec nous. Merci.

Dès lundi, une nouvelle aventure, celle de l’Orient-Express.

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5. Du sommet du Cebreiro, on devine déjà la silhouette de Saint-Jacques de Compostelle et les tours de sa cathédrale. Les dernières étapes ne manquent pourtant pas d’exotisme. A Villafranca del Bierzo, dans son refuge pour pèlerins, Jato prête une attention particulière aux pèlerines et réserve aux ronfleurs un dortoir spécial! Puis vient le moment de gloire: l’entrée sur la place de Saint-Jacques de Compostelle. L’aboutissement d’un voyage fait pour rêver, rencontrer l’autre et se trouver soi-même.

Avec un grand salut affectueux à Jean-Jacques Danalet, sans qui cette aventure n’aurait pas été possible et qui nous regarde peut-être de là-haut, narquois et tendre.

Alex Décotte

Avec Jean-Jacques Danalet, l’ami trop tôt disparu, et notre ânesse Anaïs, nous avons parcouru pendant plusieurs semaines le long chemin qui mène du Puy-en-Velay à Saint-Jacques de Compostelle, plus de 1300 kilomètres et presque autant de surprises. Le passage du col de Roncevaux ne fut pas une des moindres…

4. Suite du voyage, de Saint-Jean-Pied-de-Port à Belorado en passant pas le col de Roncevaux et Puente-la-Reina, une aventure hors du temps, hors du monde, face à la nature et à l’éternité.

Helvetic Airways ramène chez eux des Suissesses et des Suisses en provenance des îles Canaries 

Communiqué de presse

Sur mandat du Département fédéral des affaires étrangères à Berne, la compagnie aérienne va permettre à plus de 200 voyageurs suisses bloqués sur l’archipel espagnol de rentrer en Suisse dans les prochaines heures.

Avec Jean-Jacques et notre ânesse Anaïs, voici un nouvel épisode sur le long chemin qui nous mènera jusqu’à à Santiago de Compostela. Nous disposons d’une petite caméra. Voici quelques nouvelles séquences de notre aventure.

3. De Saint-Côme d’Olt à Saint-Jean-Pied-de-Port, les rencontres se font plus nombreuses, plus denses, plus tendres…

Avec Jean-Jacques Danalet et notre ânesse Anaïs, nous voici sur le long chemin qui mène du Puy-en-Velay à Saint-Jacques de Compostelle, plus de 1300 kilomètres.

2. Du Puy-en-Velay à Saint-Côme d’Olt avec Jean-Jacques Danalet et l’ânesse Anaïs, un chemin de poésie à l’état pur…

Avec Jean-Jacques Danalet, ami trop tôt disparu, et avec notre ânesse Anaïs, nous avons eu le privilège de parcourir pendant plusieurs semaines le long chemin qui mène du Puy-en-Velay à Santiago de Compostela, plus de 1300 kilomètres et presque autant de rebondissements. Nous disposions d’une petite caméra et ce sont donc ces étapes successives que nous vous proposons aujourd’hui.

Alex Décotte

1. De Genève au Puy-en-Velay: marche d’approche

Le chemin de Compostelle est une des plus belles aventures qui se puisse vivre aujourd’hui. Surtout en compagnie d’une ânesse et d’un poète ! Ce premier épisode, de la campagne genevoise au Puy-en-Velay, nous permet de faire mieux connaissance avec les trois protagonistes et de découvrir les premiers instants de solitude et de rêve.

A cette saison généralement prometteuse de voyages et d’aventures, impossible pour chacun d’entre nous de dépasser le bout de la rue. Une vraie frustration, que nous allons tenter d’atténuer en diffusant chaque jour, jusqu’à la fin du confinement, des reportages photo et vidéo réalisés aux quatre coins du monde par plusieurs d’entre nous. Argentine, Louisiane, Mongolie, Orient-Express, Transsibérien, cowboys et rodéos, il y en aura pour tous les goûts.

Dès demain et jusqu’à vendredi, nous partirons ensemble sur les chemins de Compostelle en compagnie de Jean-Jacques et de l’ânesse Anaïs…

Les voies aériennes seront-elles surchargées ? Nous venons de vivre de grandes transformations, que ce soit dans le domaine des ondes ou de la photographie, qui sont devenues digitales, ou avec la disparition de Swissair, associée à un renouveau du transport aérien avec l’apparition du low-cost.

Membre de TourismPress, René Hug, journaliste, a réuni en quelque 143 pages le tracé de sa vie professionnelle, passant de la télévision à la presse écrite, en occupant le service de presse d’une compagnie aérienne, sans toutefois oublier de rester objectif pour ses lecteurs, en créant le seul magazine romand d’aviation, et s’intéresser à la vie locale des régions de montagne tout en parcourant le monde et vivre l’actualité aéronautiqque.

Sur le site interne des collaborateurs de la RTS, on peut lire : « Qu’est-ce qui a poussé ce jeune caméraman du début des années 60 à devenir un journaliste engagé ? Sans doute son expérience de la diversité de la télévision et aussi sa passion pour les choses de l’air qui l’ont amené à créer son propre journal d’aviation ».

Pour commander : rene.hug@geneva-link.ch  Frs 25.- (Port compris)

Textes et photos: Gérard Blanc et Erika Bodmer

Petit pays montagneux faisant partie du « Petit Caucase », l’Arménie est riche en émotions et en patrimoine culturel. La valeur ajoutée de ce pays souvent méconnu est un contact privilégié avec ses habitants et ses monastères.

Rares sont les voisins de frontière sur l’épaule desquels l’Arménie peut s’appuyer hormis la Russie qui, pourtant, n’ont pas de frontière commune. Sauf avec la Géorgie, les distances sont toujours respectées avec la Turquie (génocide de 1915), l’Azerbaïdjan (différends sur le Nagorno-Karabakh) et l’Iran (divergences religieuses et  ancestrales, invasions perses).

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Entre la perle du Valais et les beautés de l’Engadine

Depuis Zermatt et le Cervin, le voyage en train panoramique franchit 291 ponts, dont le célèbre viaduc de Landwasser, et emprunte 91 tunnels jusqu’à Saint-Moritz.

Texte et photos: Roger Juillerat

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Cela faisait des jours et des jours que le maître arpentait les allées lilliputiennes de son jardin, sécateur ou plumeau en main, lourds sabots de bois claquant sur la pierraille. Vêtu d’une salopette informe, d’un gros chandail écru et torsadé recouvert en partie d’une espèce de gilet rayé, il ne s’était jamais départi du capet de laine bleue enserrant ses cheveux et ramenant toute sa haute carcasse vers le sol. Image de l’humilité? Sans doute. Mais le geste était précis, précieux, noble, la barbichette Napoléon III souveraine, le regard guerrier, tandis que le maître s’acquittait des tâches apparemment les plus banales, taille du prunus, ébourgeonnage du camélia, émondage de la haie de buis, dépoussiérage du pointillé de pierres grises qui guideraient l’hôte sur le chemin de la maison de thé, bientôt.

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Auteur Je pars…

Verdure, lacs et tourbières, culture, druides, musique, chevaux de course, golf et pêche, whiskey et bière sont les clichés habituels de ce pays au peuple accueillant, fier et farouchement indépendant. Ils font parfois oublier d’autres trésors, comme un riche passé historique et la possibilité d’entrer dans un rêve lors d’un séjour princier.

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Vous en trouverez ici la liste complète, avec noms, fonctions et adresses.

Par Alex Décotte

Trois quarts de siècle, la belle affaire !

75 ans! Il va être temps de songer à l’avenir. Un nouveau tour de piste m’attend. Il devrait durer deux bonnes années et me mener vers les lieux et les êtres qui m’ont touché en plein coeur durant plus de cinq décennies de bourlingue.

Faisant écho aux récits, livres et reportages déjà publiés ou mis en ligne au fil des ans sur bourlingue.net et sur YouTube, il ne me restera qu’à en faire autant avec les retrouvailles de demain…

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Secrétaire générale de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) résidant à Erevan, l’Arménienne Zara Nazarian commente la situation dans son pays, dix-huit mois après la Révolution de velours.

En avril et en mai 2018, des dizaines de milliers d’Arméniens ont manifesté dans la capitale et d’autres villes du pays, réclamant la démission de Serge Sarkissian. A la tête de la nation depuis plus de dix ans, l’ancien président, nommé ensuite Premier ministre, avait modifié la Constitution afin de conserver, avec cette nouvelle fonction, les pleins pouvoirs. Pas au goût des contestataires qui se sont également insurgés contre la corruption et la pauvreté frappant un grand nombre d’Arméniens. La révolution a débouché sur le départ du dirigeant controversé, réputé indéboulonnable. Lui a succédé le journaliste Nikol Pachinian, figure de proue de la contestation.

Lire l’interview de Zara Nazarian par Sonya Mermoud

Méconnue chez nous, l’Arménie possède pourtant beaucoup d’atouts à découvrir. Un an après la Révolution de velours, l’espoir grandit de voir le tourisme se développer dans la patrie de Noé.

Texte et photos: Réane Ahmad

Lorsque l’on évoque l’Arménie, deux idées viennent à l’esprit : Charles Aznavour et le génocide arménien. Et c’est à peu près tout ! Or ce pays du Caucase mérite que l’on s’intéresse davantage à ses atouts : la vie animée de sa capitale Erevan, l’hospitalité chaleureuse de ses habitants ainsi que la richesse de son histoire et de son patrimoine.

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