Yverdon-les-Bains, curiosités de la cité thermale

2) Les anciennes casernes, depuis les berges de la Thièle, ont aussi leur histoire.

Les anciennes casernes, depuis les berges de la Thièle, ont aussi leur histoire.

Textes et photos: Roger Juillerat

La pluie n’a quasiment pas cessé de tomber ces derniers temps et elle n’était, bien entendu, pas trop propice à la randonnée. Mais il faudra bien que le soleil signe un jour son véritable retour pour au moins quelques jours. En attendant, j’ai eu l’occasion de suivre, samedi dernier avec des confrères, une visite guidée de l’Office du tourisme d’Yverdon-les-Bains. Presque entre les gouttes…

IMG_0506Sous la conduite de Monique Chevalley, les journalistes ont découvert la ville sous un angle inédit entre le Théâtre Benno Besson et la rue du Four, suivant un itinéraire qui passe notamment par la place d’Armes et les berges de la Thièle, pour se retrouver sous les anciennes casernes. L’histoire de ces témoins du patrimoine, plus récents que ceux du Centre historique, est intéressante parce qu’on connaît moins leur évolution au cours des ans.

Une des beautés insoupçonnées de la rue du Four, cette cour de l'ancienne maison Bourgeois avec ses peintures murales et son escalier-galerie.

Une des beautés insoupçonnées de la rue du Four, cette cour de l’ancienne maison Bourgeois avec ses peintures murales et son escalier-galerie.

A la rue du Four, on retrouve des bâtiments plus anciens et il vaut vraiment la peine de pénétrer dans certains jardins ou cours, comme celle de l’ancienne maison Bourgeois (No 17) avec son escalier-galerie en pierre et ses peintures murales datant d’un peu avant 1800, oeuvres d’un artiste italien du nom de Carlo Cocchi. A la sortie de la rue du Pré, on arrive sur la place de l’Amitié, dont l’aménagement actuel date des années 1980. Avant d’aller admirer la magnifique demeure construite par le capitaine Rusillion en 1751, puis vendue à Roger de Guimps en 1827. Ce dernier y vécut jusqu’à son décès, en 1894. Elève à l’Institut Pestalozzi, il restera toujours fidèle à l’esprit de son maître et cherchera à en répandre la pensée.

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Devant la belle demeure de Roger de Guimps, qui a aussi un magnifique jardin.

Mes confrères, venus des trois régions linguistiques, ont découvert avec beaucoup d’intérêt ces richesses du patrimoine yverdonnois. Y compris la ruelle Punaise, qui soulève toujours de nombreuses questions.

Les ruelles Punaises.

La ruelle Punaise entre celles du Four et du Lac servait autrefois d’égoûts ouverts.


Infos pratiques

Se renseigner: à l’Office du tourisme d’Yverdon-les-Bains, Av. de la Gare 2, 024 423 61 01 ou info@yverdon-les-bains.ch, qui organise des visites guidées sur des thèmes différents (patrimoine et architecture, les menhirs de Clendy, découverte des terroirs, lieux culturels, grands hommes de la cité, littérature, etc.). Site internet: www.yverdonlesbains.ch

En été: des visites gratuites sont organisées régulièrement entre le 5 juillet et le 20 août (aussi en allemand).