Le monastère de Noravank, inscrit à l’Unesco, dans son site de roches rouges.
Ses magnifiques paysages du sud du Caucase, sa nature sauvage, ses monastères et autres témoins de l’histoire font tout le charme et l’intérêt d’une nation où il est possible de combiner randonnées et visites culturelles.
L’ombre des clochers de Sevanavank, au-dessus du lac Sevan, avec le soleil couchant.
Les hommages rendus à Charles Aznavour, l’enfant du pays, et l’organisation du 17e sommet francophone des chefs d’Etat ont donné récemment un relief tout particulier à l’Arménie. Celle-ci est riche d’histoire et d’émotions et s’est transformée depuis quelques années pour s’adapter à une demande touristique en constante hausse, mais sans perdre son âme.
Le monastère de Khor Virap, au pied du Mont Ararat, dont les glaciers contiendraient l’Arche de Noé.
C’est dans cette contrée caucasienne que s’élève le Mont Ararat (5137 m.), dont les glaciers contiendraient les vestiges de l’Arche de Noé, comme le révèle en tout cas la Bible. De nombreuses expéditions ont d’ailleurs donné lieu à des découvertes dignes d’intérêt, sans toutefois pouvoir rassembler des preuves définitives. Ce mont au sommet toujours enneigé est le symbole du pays, même s’il est en grande partie sur territoire turc.
Amberd et sa forteresse du VIIe siècle, qui domine la plaine de l’Ararat sur son piton rocheux. En contrebas, l’une des plus anciennes églises en tuf.
La plus haute montagne totalement arménienne, c’est le Mont Aragats (4095 m.). On peut l’atteindre en passant sur un de ses versants par la forteresse d’Amberd, témoin de l’architecture militaire du Moyen Âge. Avant de monter vers Qari Lich (le lac de pierre), situé à 3300 m. d’altitude, superbes panoramas alentours assurés.
Qari Lich, le lac de pierre, à 3300 m. d’altitude, dans la montée vers le mont Aragats (4095 m).
Temple du Soleil
Reste que la plus grande richesse architecturale de l’Arménie, qui compte près de 3 millions d’habitants, ce sont ses milliers de monastères, d’églises et de croix sculptées dans la pierre. Ils ont été érigés depuis le IVe siècle, ayant tous leurs caractéristiques spécifiques et spirituelles. Les circuits touristiques permettent de découvrir une bonne partie d’entre eux, tous plus beaux les uns que les autres. Tels Kor Virap, Noravank et Geghard, pour n’en citer que trois. Ce dernier se trouve dans la région de Kotayk, à l’est de la capitale Erevan. Comme le temple du Soleil de Garni (1er siècle) et les fabuleuses orgues basaltiques dans la gorge du même nom. Et l’Arménie compte bien d’autres merveilles.
Les superbes orgues basaltiques dans les gorges de Garni.
Textes et photos: Roger Juillerat
Infos pratiques
Un guide et son cheval devant le site de l’alphabet arménien à Oshakan.
Y aller: Aratours Travel Services, à Fribourg et à Erevan, organise des voyages en groupes ou individuel. Fort d’une expérience de 15 ans, il développe des programmes basés sur un tourisme éthique et solidaire, www.aratours.travel, 026 322 72 77, info@aratours.travel. Vols depuis Genève avec les compagnies UIA, via Kiev, ou Austrian, via Vienne.
La préparation du pain dans une famille du village d’Aknashen, sur le circuit d’Aratours.
Couettes et couverts: l’Arménie étant petite (29 800 m2, alors que la Suisse en fait un peu plus de 41 000), il est facile de se déplacer chaque jour depuis la capitale. Bien placé au centre de cette dernière, avec un bon rapport qualité-prix, le Cascade hôtel est pratique pour les séjours-découverte en ville et dans le pays, www.cascadehotel.am. Les restaurants avec spécialités du terroir arménien ne manquent pas sur les circuits ou à Erevan
On joue au Tavlou ou Nardi dans une rue de Gumry.
S’informer: Petit Futé, www.petitfute.com, a été le premier à éditer un guide sur l’Arménie et il complète chaque année les infos sur les quatre coins du pays. www.destination-armenie.fr
Une classe d’étudiants devant les statues de la Grande place de Gumry.