Michel Pichon était notre ami depuis si longtemps qu’il l’était de toujours. Valaisan de Bretagne, à moins qu’il n’ait été Breton du Valais, il était de toutes les fêtes, de tous les rires, de tous les voyages. Nous le savions malade mais son infinie discrétion nous faisait presque oublier sa peine. Michel vient de nous quitter à l’âge de 77 ans. Nous sommes tous très émus mais, pour lui rendre l’hommage qu’il mérite, nous penserons à la tendresse tendre et ironique de son sourire plutôt qu’à la grande tristesse de sa disparition. Salut Michel et bon vent pour ce nouveau voyage.
Michel était né le 16 février 1938 à Rennes. C’est donc tout naturellement qu’il débuta comme stagiaire journaliste à Ouest-France mais l’amour d’une Valaisanne allait en décider autrement et faire du Valais la terre de son cœur. Journaliste au Nouvelliste puis à la Tribune-Le Matin et à 24 Heures avant de revenir au Nouvelliste, couvrant alors pour la rédaction le secteur de Chamoson à Saint-Maurice et de Lavey à Montreux, Michel voyageait aussi beaucoup, avec une évidente inclination pour les océans, les grands espaces et les tropiques.
A.D.
Photos: Orith Tempelman, Françoyse Krier, Robert Sirdey et Roger Juillerat
Vous pourrez retrouver ici quelques-uns de ses articles, au cœur du Valais comme au bout du monde…
Adieu Michel, pensées à ta famille. Bises comme tu nous l’as appris, quatre en Bretagne!
Tu étais inimitable, le cœur sur la main et toujours partant. Du Bouveret à la Bretagne l’eau sera ton élément. Tu resteras dans mon cœur.
MERCI Mon Beau Michel comme j’aimais t’appeler … Tu ėtais une personne fabuleuse avec un caractère bien trempé de Breton et Valaisan… Je garde en mémoire un souvenir exceptionnel dans les rues du Caire avec un chauffeur de taxi qui se prenait pour un pilote de formule 1… Nous avions l’habitude de nous remémorer tellement de beaux souvenirs durant tous ces beaux voyages!!! Il y a une semaine encore nous parlions de toi avec Alex sans savoir que tu allais nous quitter si vite…
« La boucle est bouclée.
Je préfère garder en mémoire les moments de véritable partage qui jalonnèrent le parcours d’une poignée de vieux routards pour lesquels amitié ne pouvait rimer sans respect.
Bisous ma Krikri. Pas de folies inutiles à moins qu’elles ne soient … yyyaaaooouuuhhh ! Michel »
Bon vent, mon ami. Pars tranquille, ò Homme. Françoyse K
Adieu l’ami Michel, j’ai encore d’autres photos de toi quand nous étions sur les pistes du Camel Trophy du côté de Bornéo et près des chutes d’Iguazu, ou bien en reportage en Egypte, à Malte et en Corse… On en a fait de ces escapades ensemble et tu étais toujours tellement joyeux et prêt à me rassurer quand il y avait un petit problème. On ne t’oubliera pas Michel, comme le dit Alex Décotte, Bon Voyage.