LES POUILLES – A l’extrémité sud-est de l’Italie, Gallipoli et Otranto sont deux petites villes pleines de charme et chargées d’histoire. La première au bord de la mer ionienne et la seconde sur l’Adriatique.

La meilleure période pour s’y rendre, c’est du mois de mars jusqu’à fin octobre. Mais il fait déjà régulièrement entre 15 et 18 degrés à fin février dans le Salento, cette jolie région du sud de l’Italie, tout au bout du talon de la botte lorsqu’on se penche sur une carte. Lecce en est le chef-lieu, alors que Gallipoli et Otranto en sont deux petits joyaux, tous deux en bord de mer, mais pas la même.

Baignée par la mer ionienne, la première localité porte bien son nom grec de kalè polis, «belle ville», donné par les Spartiates au 8e siècle. Un pont relie le bourg moderne aux quartiers historiques, bâtis sur une île. Sentinelle contrôlant le port, le château-fort est à quelques pas des autres sites d’intérêt de la ville: la cathédrale baroque du 17e siècle et la fontaine hellénique, pour n’en citer que deux. Mais ce qu’il ne faut pas manquer à Gallipoli, c’est le pittoresque marché aux poissons et les nombreuses échoppes. Connue pour avoir été la première exportatrice d’huile d’olive de l’Europe, la ville cache aussi un moulin souterrain du 17e siècle, qui permet de se faire une bonne idée des techniques de la fabrication d’antan du précieux « combustible ».

Un livre d’histoire

Lorsqu’on arrive à Otranto, on plonge en quelque sorte dans le Moyen-Âge, car la vieille ville est un véritable livre d’histoire à ciel ouvert. En vedette la cathédrale, qui renferme la plus grande mosaïque d’Europe et les fameuses reliques des Martyrs. Les remparts aussi, le château et les ruelles pavées qui conduisent, entre autres, à la petite église San Pietro, un des plus importants monuments de l’art byzantin en Italie. Caressée par l’Adriatique, Otranto est enfin une station balnéaire accueillante et recèle de nombreux trésors naturels et architecturaux dans ses alentours.

Texte et photos: Roger Juillerat

Infos pratiques

Y aller: Easyjet assure une liaison entre Genève et Brindisi, d’où il est facile de rejoindre Lecce puis Gallipoli et Otranto avec les transports publics ou une voiture de location, www.easyjet.com

Mais aussi: Lecce, capitale de la Province, avec son centre historique et sa piazza del duomo. Le joli village de Salve, siège de l’Office du Tourisme du Salento, www.salveturismo.it, qui propose des balades dans la campagne ou à la découverte du patrimoine.

Couettes et couverts: La cuisine du terroir de la trattoria Salentina Jameson, à Salve, rue don Minzoni 7. Le carpaccio de poulpe et les raviolis farcis sur la terrasse du Dolce Vita, à Gallipoli, avec vue sur la mer, corso Roma 143. Une glace dans un des Martinucci, le glacier star du Salento. La chaleur de l’accueil au B&B « Anticadimora dei Pepe », à Salve, www.anticadimorapepe.it

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