Les comptes rendus des Assemblées générales sont accessibles à tous. Bonne lecture.

 

Procès-verbal de l’Assemblée générale de Presstourism/Tourismpress 

du 6 avril 2024, tenue à l’Hôtel de la Gare, à Yvonand 

Le président Roger Juillerat (ci-après : le président) ouvre la séance à 11 h. 

Participants : 20 sociétaires sont présents à cette assemblée générale. Le secrétariat a pris acte d’’une bonne vingtaine d’excuses écrite (dont la plupart sont parvenues au président par courriels). 

I. Nomination des scrutateurs 

Comme premier acte de cette fin de matinée, le président demande à l’Assemblée générale de bien vouloir désigner deux scrutateurs. Gérard Blanc et Marguerite Martinoli sont nommés scrutateurs. 

lI. Liste des objets à l’ordre du jour 

L’Assemblée générale approuve les objets à l’ordre du jour. Pour motif que des sujets primordiaux seront traités à la suite du rapport du président, certains points à l’ordre du jour seront traités dans un ordre différent. 

III. Procès-verbal de l’Assemblée générale de 2023 tenue à Lugano. 

L’Assemblée générale, après avoir entendu lecture du PV, l’admet sans opposition. 

IV. Rapport de la trésorière

La trésorière expose le compte de pertes et profits de l’exercice de 2023.  Un bref coup d’œil, dit-elle, permet de se rendre compte qu’à l’actif notre association a réalisé des recettes de 6’310 francs contre des dépenses de 7’906.29. Heureusement que notre association possède un compte courant de Postfinance de 6’937.42. Etant donné que certains membres et nouveaux membres n’ont pas encore acquitté leurs cotisations, elle demande exceptionnellement l’accord de l’Assemblée pour qu’elle puisse régler tout de suite cette opération financière. L’Assemblée lui donne tacitement cette autorisation hors norme en ne s’y opposant pas. 

V. Vérification des comptes et décharge 

Eric Troutot, vérificateur des comptes, expose brièvement la révision qu’il a effectuée et affirme que tant la comptabilité est bien tenue, tant les chiffres énoncés au compte de résultats et du bilan sont corrects, à telle enseigne que l’Assemblée générale peut donner décharge. Ce que l’Assemblée générale confirme par un tonnerre d’applaudissements (que l’on doit juridiquement interpréter comme étant accordé à l’unanimité).   

VI. Rapport du président 

Dans son rapport, le président suggère que dorénavant nos assemblées générales seront tenues sur une seule journée dans une ville ou un village de Suisse. Avec si possible une petite visite du lieu ou d’un attrait touristique où nous siégeons, pour ceux et celles qui veulent rester après le repas. Il a pu se rendre compte qu’une majorité de nos membres sont d’ailleurs favorables à cette nouvelle formule. Le président recommande également de maintenir séparément un voyage sur deux ou trois jours et ce sans assemblée, mais si possible à l’étranger.

Le président invite les participants à observer une minute de silence en hommage à feu René Hug qui a quitté notre monde le 4 mars dernier. Que ce moment de recueillement, dit le président, soit un témoignage de notre gratitude et que sa mémoire reste gravée dans nos cœurs pour ceux et celles qui l’ont connu. 

Le président salue également les nouveaux membres en les personnes de Nicolas Petanjko et RalphSchafflützel présents parmi nous et Sonia Da Fonseca qui a malheureusement dû s’excuser. 

Le président rappelle instamment que malheureusement nos membres continuent de diminuer. Pourquoi ? Parce que les jeunes journalistes se désintéressent des œuvres accomplies par des associations telle que la nôtre. Il s’est rendu compte du côté de la section suisse de l’Union de la presse francophone (UPF), dont il est membre du comité, et où l’UPF connaît le même problème. Ainsi nos associations vieillissent-elles, comme nous-mêmes, dit-il et il a bien l’impression qu’il ne sera pas aisé de maintenir encore longtemps la nôtre si le processus de délitement se poursuit. Il y a néanmoins un espoir, soupire-t-il et il invite à ce que chacun d’entre nous parte à la recherche d’au moins un ou une candidat(e) ce qui aurait pour effet de doubler notre effectif. 

Le président rappelle que CH Media, l’Association indépendante et professionnelle des journalistes suisses, qui est le pendant d’Impressum dont certains d’entre vous font partie, s’est approchée de lui à quatre reprises pour nous offrir de faire partie de leur groupement, qui compte quelque 600 membres. Si nous acceptions, nous pourrions tout de même rester indépendants et conserver notre carte de presse qu’ils nous renouvelleraient chaque année, tout en pouvant aussi avoir la leur, comme c’est déjà le cas pour certains d’entre nous. L’avantage, c’est qu’ils nous feraient chaque année une nouvelle carte de presse et qu’on éviterait ces timbres à coller qui ne font pas très sérieux. Il est en rapport avec leur secrétaire général, Francesco di Franco, qui est prêt à venir rencontrer notre Comité et qui lui a bien spécifié que nous garderions notre autonomie, que nous resterions indépendants, en devenant une section de leur association. Nos cotisations ne seraient pas modifiées et Monsieur Di Franco est même partant pour assurer notre secrétariat. Dans le courant de cet été, il va donc l’inviter à une prochaine séance de notre comité et analyser avec le Comité si cela vaut la peine de faire en quelque sorte une fusion avec CH- Media. Mais bien entendu, c’est le Comité qui décidera si oui ou non cela en vaut la peine.

S’agissant de notre Comité, justement, deux membres, à savoir Roland Zufferey et Jean-Pierre Reinle, ont pris contact avec lui pour lui dire qu’ils souhaitent se retirer. Notre secrétaire Brigitte Tissot-Troutot a également décidé de s’en aller, dit-il et nous ne l’avons pas remplacée, Alain Barbier et lui-même assureront les PV des séances, celles de l’Assemblée générale comme celles du Comité. Il tient à exprimer ses remerciements pour le travail qu’ils ont accompli en faveur de notre association. 

Dès lors, le président rappelle que nous sommes encore six dans cet organe directeur, soit Bernard Im Oberdorf, vice-président, Orith Tempelman,–  qui s’occupe bénévolement de notre site internet –, Josiane Richardet, trésorière, Alain Barbier, secrétaire, PhilippeNanzer, membre adjoint, et lui-même président. Le président rappelle donc que si l’un ou l’une d’entre vous veut se porter candidat(e) pour assurer un septième siège, il peut s’annoncer avant que la séance ne soit levée (voir en l’occurrence le point VIII). 

Au sujet relatif aux finances de notre association, le président rappelle en outre que nous avons aussi perdu les deux tiers de nos ‘associés’ (offices du tourisme suisse et étrangers, compagnies d’aviation et organes en rapport qui nous soutenaient et ont passé de 12 à 3. Malgré qu’il soit allé en rencontrer certains ou bien qu’il leur ait écrit, ils ne s’intéressent plus à des associations comme la nôtre. Il en résulte que nos finances sont tout naturellement en baisse et il y a donc lieu de trouver des solutions pour rester viables.

Concernant le site internet, il serait sans doute valable pour notre association de publier les communiqués Newsletter de ces offices du tourisme suisses et étrangers. Ainsi, ils s’intéresseraient peut-être plus en retour à notre activité. Et certains accepteraient peut-être de nous soutenir un petit peu financièrement comme auparavant. « Il est vrai » dit-il qu’il reçoit régulièrement des communiqués et newsletter et il faudrait qu’il les transmette à Orith. Ce qu’il n’a pas fait durant le dernier exercice, faute de temps.

Le président ouvre donc les débats à la suite de son exposé et comme il a été convenu.

Gérard Blanc évoque la problématique des votes par procuration. Autrefois, il était possible d’un participant à une assemblée générale puisse être porteur de trois procurations. Or, cette possibilité s’est avérée quelque peu contraire à l’esprit collectif. En effet, dans notre société du 21^e siècle, le fait de disposer de trop de procurations lors des Assemblées générales tend à décourager la participation actives des sociétaires. Cela conduit souvent à une situation, dit Gérard Blanc, où les décisions importantes sont laissées aux seules personnes présentes augmentant non seulement leur responsabilité, mais encore nuit à l’évolution du courant d’opinions émises au sein d’une assemblée générale. De sorte, conclut-il, que ce phénomène de surreprésentation par procuration risque de nuire à la diversité des opinions et à la représentativité des décisions prises en assemblée générale.  

Au nom de l’Assemblée générale, le président exprime ses remerciements à Gérard Blanc pour son exposé convaincant. Il demande donc à l’Assemblée d’avaliser le fait qu’un participant à l’Assemblée générale ne puisse être porteur que d’une seule procuration. 

L’Assemblée générale donne son aval à l’unanimité. Le secrétaire rappelle que ce point devra être réglé dans les statuts de notre association et qu’il s’agira que l’Assemblée générale confirme en 2025 la modification des statuts. 

Le deuxième point « chaud » si l’on peut dire est la problématique des voyages de presse. Primo Bursikévoque la possibilité d’un voyage de presse en Bosnie ou encore éventuellement en Albanie, pays qui attire de nombreux nouveaux voyageurs. Mais, précise-t-il, les organisateurs potentiels de là-bas n’ont guère de moyens financiers à engager. 

A la suite de cette proposition encore très floue, s’engage une discussion animée. Tandis que Gérard Blancse pose la question de neutralité et d’éthique au sujet de notre présence médiatique en Bosnie, plusieurs orateurs apportent encore de l’eau au moulin au sujet des voyages de presse. Bernard von Oberdorf fait judicieusement remarquer que le succès d’un voyage de presse dépend fortement de son organisation. Or, on ne peut pas préparer un voyage de presse sur de vagues promesses. A cela s’ajoute que des organismes même étatiques sont de plus en plus pingres. Gérard Blanc ne le conteste pas, mais dit que l’on pourrait davantage s’adresser aux offices nationaux du tourisme tandis que le secrétaire, lui, expériences faites avec son magazine, pense qu’il faudrait plutôt s’adresser carrément aux ministres du tourisme des pays. Il a en effet constaté que les chefs des offices nationaux essaient de glaner de plus en plus d’espaces médiatiques gratuits alors que les ministres sont plus à l’écoute des intervenants qui osent s’adresser directement à eux. Philippe Nanzer entend ce qu’exprime le secrétaire et estime que notre association devrait avoir le courage d’inventer un tout nouveau souffle. Son intervention, dit-il, il la fait pour bien exprimer que notre association doit absolument se moderniser et s’adapter aux nouvelles donnes économiques des pays. Philippe Nanzer et le secrétaire sont pour l’organisation d’un think tank à désigner. Le président tempère un peu cette envolée d’enthousiasme, en estimant que l’organisation d’un tel think tank ne pourrait pas être financé par l’association, mais – en revanche –, il invite chaque participant à la présente assemblée à lui faire part d’idées allant dans le sens d’une telle adaptation aux nouvelles situations. 

VII. Nomination d’un nouveau vérificateur des comptes 

Eric Troutot, ancien vérificateur des comptes ayant présenté sa démission à notre association, il est indispensable d’en trouver un nouveau. 

Le nouveau membre Ralph Schafflützel se propose instantanément pour assurer cette fonction. Sa nomination est acceptée par l’Assemblée générale avec un tonnerre d’applaudissements. 

VIII. Nomination d’un nouveau membre du Comité 

Vu l’exposé du président (voir ci-dessus) qui précisait que le Comité pouvait avoir sept membres et qu’il n’en avait actuellement que six, un poste est dès lors vacant. Emmanuel Espana est le seul qui se propose. Il est donc, lui aussi, confirmé par un applaudissement nourri de l’Assemblée générale qui, elle aussi, commence à avoir faim.

Le président remercie tous les participants de leur engagement en ce jour du 6 avril 2024 et leur recommande de suivre après le dîner, le secrétaire qui montrera à ceux qui voudront bien le suivre la perle qu’est Yvonand et ses rives lacustres. 

Le président lève la séance à 13h30 et souhaite bon appétit à tout le monde….Le secrétaire au procès-verbal : Alain Barbier